Collège (6e, 5e) : Dilili à Paris
De Michel Ocelot
Octobre 2018
France
01h35 min
Synopsis :
Dans le Paris de la Belle Époque, en compagnie d’un jeune livreur en triporteur, la petite kanake Dilili mène une enquête sur des enlèvements mystérieux de fillettes. Elle rencontre des hommes et des femmes extraordinaires, qui lui donnent des indices. Elle découvre sous terre des méchants très particuliers, les Mâles-Maîtres. Les deux amis lutteront avec entrain pour une vie active dans la lumière et le vivre-ensemble…
Médiation-Partenariat :
Médiation proposée par les Archives départementales de la Dordogne dans le cadre du Festival de la B-D de Bassillac et en lien avec l’exposition sur La Commune : Paris 1871.
Autour du film :
Un film sur la condition des femmes : Dilili à Paris se déroule à une époque où les femmes s’émancipent petit à petit et où apparaissent la première avocate, la première femme médecin, la première étudiante à l’université, la première professeure à l’université, etc. Il était important pour Michel Ocelot de célébrer ce changement et de traiter un sujet fondamental : des hommes font du mal aux femmes et aux filles partout dans le monde. Une héroïne métisse : Michel Ocelot s’est aperçu lors de la préparation de son film qu’il n’y avait que des personnages blancs : « Cela me semblait un appauvrissement pour mon public et moi-même. J’ai cherché dans l’époque quelques personnes plus colorées que les Gaulois. […] Le premier contact des Parisiens avec des êtres différents fut en fait les « villages indigènes » reconstitués dans des parcs. En lisant les souvenirs de Louise Michel, déportée en Nouvelle Calédonie, j’ai découvert qu’elle s’était intéressée au pays, à ses coutumes, à ses légendes et surtout qu’elle avait continué son métier d’institutrice auprès des petits kanakes. Ainsi, de petits kanakes savaient lire et écrire le français et j’ai imaginé l’un d’eux dans une troupe de ces villages établis à Paris. J’ai fait de cet enfant une petite fille, puisqu’il s’agissait de défendre les petites filles […]. J’ai en outre ajouté une particularité à l’héroïne, elle est métisse, encore une catégorie qui a souffert, rejetée par les deux côtés. » 2D et 3D : Si les personnages de Dilili à Paris sont réalisés en 3D, ils sont toutefois traités avec des traits de contours.
Mots-clés :
Le Paris de la Belle Époque ; Égalité Fille-Garçon ; Métissage et différences ; Colonialisme : Roman-feuilleton (Jules Verne, Eugène Sue, Victor Hugo).
Lien vers le film :
http://www.dililiaparis-lefilm.com/enseignants
